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Le burn out : une épreuve initiatique

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Selon les statistiques, 3 salariés sur 4 seraient concernés par un épisode de burn-out dans leur vie professionnelle. Dans une société où on cultive la course à la performance, aux objectifs, et où il est difficile de décrocher des stimulations technologiques – réseaux sociaux, téléphone portable, médias, le burn out est le véritable fléau du 21ème siècle !

Littéralement brulé de l’intérieur, ce diagnostic vient bousculer de nombreuses vies. Il s’agit d’un épisode violent, du jour au lendemain le salarié ne peut plus se lever pour aller travailler ; Et pourtant la genèse de ce syndrome s’est préparé sur le long terme.

L’organisme est équipé pour faire face au stress grâce à de nombreux mécanismes et notamment la sécrétion de cortisol.

Un processus sur le long terme

En cas de stress extérieur, le corps va d’abord répondre via une phase d’alerte, en secrétant notamment de l’adrénaline via les médullo-surrénales. Le système nerveux ortho-sympathique est mobilisé à bon escient. Cette phase, que l’on appelle eustress, ou bon stress est saine. Elle permet d’avoir la vie sauve en cas de danger imminent, par exemple pour éviter de se faire écraser. Cette phase est courte et peut-être répétée. Le corps retrouve ensuite normalement l’équilibre en retrouvant ses constantes d’équilibre.

La 2ème phase est appelée phase de résistance.  Elle peut durer de quelques semaines à plusieurs années, en fonction des capacités adaptatives de la personne, en fonction de son terrain biologique. Pendant cette phase, les surrénales mobilisent du cortisol de façon permanente, vidant ainsi les surrénales. La personne se sent constamment mobilisée, sur la brèche et peut avoir besoin de recourir à des excitants pour tenir le coup : café, sucre, tabac. Le corps se met dans un état pro-inflammatoire latent. Le poids augmente souvent, le sommeil devient perturbé, Il n’est pas rare de voir à ce moment-là des ralentissements thyroïdiens, pour ralentir la machine. Le système immunitaire s’effondre. La personne devient plus sensible aux infections hivernales, peut déclarer une pathologie auto-immune, réactiver un virus dormant, a du mal à récupérer.

Les personnes susceptibles de vivre un burnout sont souvent des personnes passionnées, consciencieuses. Elles aiment leur travail et s’investissent beaucoup. Elles sont tellement impliquées, qu’elles en oublient leurs besoins fondamentaux : aller aux toilettes, s’asseoir quelques minutes, s’hydrater correctement, prendre le temps de manger. C’est souvent le cas chez les personnels soignants.

La 3ème phase est appelée Burn Out, ou effondrement ; Il s’agit d’un effondrement glandulaire, et non pas uniquement d’un effondrement nerveux.

Ce n’est pas la personne concernée en 1er qui se rend compte qu’elle est proche du burn-out. C’est souvent son entourage qui remarque un changement de comportement. La personne s’isole, se donne tort de ne plus arriver à suivre le rythme, devient cynique.

Accompagnement naturopathique

Trop souvent la personne atteinte de burn out pense qu’il suffira d’1 à 2 semaines d’arrêt pour retrouver la forme. C’est malheureusement rarement le cas. La problématique est profonde et nécessite de se poser durablement pour faire un bilan.

L’accompagnement en naturopathie consistera principalement à restaurer le sommeil, soutenir les surrénales et le système nerveux. Un accompagnement en psychothérapie ou gestion émotionnelle est également le bienvenu.

Restaurer la qualité du sommeil 

Le sommeil est le temps de recharge de l’organisme, de réparation des systèmes cellulaires endommagés, de détox hépatique. Retrouver une bonne qualité de sommeil est primordiale. 

Un endormissement difficile est souvent lié à un flot de pensées continu, le mental en constante ébullition n’arrive pas à décrocher. L’invitation ici est de redescendre dans le corps, en étant à l’écoute des signaux envoyés par l’organisme en besoin de sommeil, en écoutant une relaxation ou méditation guidée, en pratiquant la respiration ventrale ou en prenant le temps de prendre un bon bain chaud avant de s’endormir. Des plantes comme l’escholtzia en teinture mère ou White Chesnut en fleurs de Bach permettra de faciliter ce passage vers les bras de morphée. 

La valériane et la passiflore vont quant à elles améliorer la qualité du sommeil en assurant une phase de sommeil paradoxal, la phase la plus importante pour se recharger.

Les huiles essentielles de lavande, d’orange douce, de ravintsara en diffusion dans la chambre à coucher avant de s’endormir peuvent être ajoutées à ce rituel du coucher.

Alcaliniser le terrain

Les réserves minérales consommées pour traverser la période de résistance sont telles que très souvent, la personne en burn out présente un terrain acidifié et inflammatoire.

Pour remonter la pente, il est nécessaire de passer par un changement d’alimentation. Il est important d’ajouter des matériaux bruts, non transformés comme les jus de légumes, les oléagineux, les céréales complètes, les graines germées. Il est temps de supprimer tous les aliments acidifiants : viande rouge en excès, sodas, café, sucres blancs. 

Du côté des compléments alimentaires, privilégier des formules complètes d’origine naturelle : sérum de Quinton isotonique, sels de schscler, Pop

Pour inverser la tendance pro-inflammatoire, les bonnes huiles 1ère pression à froid d’origine biologique comme l’huile de colza, de perilla, ou les omegas 3 de poissons sont intéressants.

Soutenir les surrénales

Les plantes dites « adaptogènes » sont une véritable indication dans le cas d’un burn out. Elles ne sont ni stimulantes ni excitantes. Elles interviennent comme un soutien de fond sur le long terme. On pourra recourir à la rhodiole, plante favorisant la circulation de l’oxygène dans le sang et donc les échanges nutritifs, à l’éleuthérocoque (ou ginseng sibérien), le bacopa monieri particulièrement efficace en cas de carence de GABA, très souvent présente chez les personnes sur le quivive de façon constante, ou à la schizandra, stimulant puissant et large spectre en cas de vide de reins et de surrénales.

Au moment de la toilette du matin, on pourra masser la zone des surrénales, souvent refroidie lorsqu’il y a un vide d’énergie avec les huiles essentielles d’épinette noire et de pin sylvestre pour leur action cortisone-like. 

Se reconnecter à la nature

La personne en burn out est très souvent sujette à un mental solide et conditionné. Toute l’énergie est concentrée sur la partie haute de l’organisme.

En se reconnectant à la nature, en marchant pieds nus sur l’herbe ou en « calinant » des arbres, la personne s’ancre davantage pour retrouver un équilibre général. On parle d’ailleurs beaucoup de bains de forêt ou sylvothérapie, approche d’origine japonaise, sous le nom de shirin-yoku comme la nouvelle thérapie bien-être !

Accompagner le système nerveux

Les vitamines B, le magnésium et les omégas 3 de poisson seront incontournables pour nourrir le système nerveux de façon équilibrée. La respiration, avec la respiration alternée, la cohérence cardiaque ou la respiration ventrale pour harmoniser le système parasympathique (chargé de la récupération) et l’orthosympathique (chargé de l’alerte).

Utiliser les huiles essentielles telles que la camomille romaine, la lavande vraie, l’orange douce en olfaction aidera à apaiser le système nerveux.

Peut-être avez-vous entendu parler de la méthode « Access Bars ». Cette technique de libération des blocages inconscients, consiste à faire remonter puis dissiper toutes les charges émotionnelles par l’apposition des doigts sur la tête selon une cartographie bien précise. Ce soin permet de libérer le mental et apporte beaucoup d’apaisement.

Tous les soins de nature énergétique, tels que le Reiki, le magnétisme, seront également utiles.

Se reconnecter à son corps

La personne en burn out s’est peu à peu déconnectée de son corps, privilégiant le fonctionnement mental. Le corps en réaction a pu devenir douloureux : pertes minérales et douleurs arthrosiques, signes inflammatoires divers : gencives irritées, douleurs à l’effort, perte d’endurance.

Toutes les activités douces seront une bonne approche pour se reconnecter en douceur : yoga, tai-chi, qi-gong, étirements.

Le massage à l’huile de magnésium peut contribuer à une recharge globale.

Les séances de réflexologie plantaire iront dans le sens d’une reconnexion  à son ancrage.

L’approche corporelle est indispensable pour retrouver une unité corps-esprit et la respiration va remettre en circulation les blocages divers.

Accompagnement émotionnel

Le principal apprentissage du burn out est que la personne n’a pas su écouter ses véritables besoins et les respecter. Grâce à l’accompagnement psychothérapeutique, il est possible de verbaliser ces besoins essentiels, ses valeurs, et voir comment la personne peut prendre en compte le respect de ceux-ci dans son quotidien. La création de sa « ressourçothèque » est un outil intéressant pour lister toutes les ressources utiles et faciles à mettre en œuvre en cas de difficulté.

Les fleurs de Bach seront aussi d’un précieux secours pour traverser en douceur les nombreuses semaines post-diagnostic pour ne pas se décourager et voir le bout du tunnel : Centaury, Oak, Olivier, Verveine et bien sûr toute la gamme Rescue.

Une épreuve initiatique

S’il est particulièrement éprouvant à traverser, il pourrait cependant être une véritable bénédiction dans votre parcours de vie. C’est ce dont témoignent souvent les personnes qui ont dépassé cet épisode.

A l’instar d’une chenille sortant de sa chrysalide, le burn out représente une contraction extrême, traduisant que votre environnement, votre regard sur le monde nécessite à évoluer pour une expansion de votre vie, sur tous les plans. 

 

Article rédigé par Patricia Leray Naturopathe et formatrice à l'IFSH, publié en Février 2020. 

Coordonnées : T. : 06 60 78 74 36 

Image : Canva.

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