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Témoignage : Carine Cuvillier, formatrice IFSH nous raconte son parcours !

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Pour l'IFSH, la transmission du savoir est essentiel.

L'IFSH compte 47 formateurs, hommes et femmes d'expérience et professionnels en médecines complémentaires et/ou de santé en exercice. Ils sont pharmaciens, diététiciens, sages-femmes, naturopathes, réflexologues, iridologues, conférenciers etc... Ils viennent partager leurs expériences professionnelles de terrain et transmettre leurs savoir-faire. Ainsi, la qualité de l'enseignement place l'IFSH comme l'un des meilleurs centre de formation en naturopathie en France.

Retrouvez Carine Cuvillier, jeune formatrice à l'IFSH depuis début 2020. Elle vous livre son parcours et son expérience dans l'enseignement à l'IFSH.

 

o Votre parcours professionnel ? et votre ancien métier ? (si c’est le cas)


A 17 ans, je découvrais le salariat dans des domaines tels que l’Architecture, les Bureaux d’Etudes ou le BTP, et ce, à travers des fonctions d’assistante commerciale, administrative et comptable. Une expérience de 6 ans me permettant de développer de nombreuses compétences mais aussi d’acquérir de nouvelles capacités. Dont celle d’être en contact direct avec la clientèle, m’amenant à accepter, par la suite, un poste au sein d’un établissement bancaire.

A 29 ans, j’étais en poste en tant que Conseillère Clientèle au sein d’une banque régionale privilégiant le relationnel. J’y avais une approche bien plus thérapeutique que financière. Suite à l’arrivée de mes enfants, j’ai quitté le marché des Particuliers pour y rejoindre celui des Entreprises.

Après 15 années passées à accompagner chacun dans les projets et épreuves de la vie, j’ai pris conscience que j’étais tournée véritablement sur une démarche thérapeutique. La crise financière ne me permettant plus de pouvoir accompagner tout un chacun en parfaite harmonie avec ma vision de la Banque et de l’Humain. C’est alors, tout naturellement et avec une certaine évidence que j’ai décidé une reconversion, il y a maintenant 7 ans.

o Quelle est votre profession actuelle ? 

Naturopathe Iridologue Hypnothérapeute.

o Quelles études avez-vous suivies pour devenir naturopathe /réflexologue/aromathérapeute, ...) ? en quelle année avez-vous obtenu votre certificat ?


En 2015, je rejoignais une école de naturopathie pour y suivre en cycle semaine soit en 1 année intensive la formation de Praticien Naturopathe.

o Qu’est-ce qui vous a donné envie de travailler dans le secteur de la naturopathie ?


J’ai été attiré par cette vision holistique de la personne à travers un accompagnement qui ne cherche pas à taire le symptôme mais remonte jusqu'à la cause de la cause. Les fondements de la Naturopathie sont pour moi particulièrement cohérents. Quoi de mieux que de parler santé lorsque l’on prône vitalisme et hygiénisme ?

o Avez-vous toujours voulu travailler dans le secteur de la naturopathie


Pour être honnête, jusqu’en 2011, je ne connaissais pas encore la Naturopathie ni ce qu’elle pouvait apporter au vivant. Et pourtant, elle était déjà une partie de ma vie, sans même en avoir conscience. Par exemple, lors de l’arrivée de mes enfants, l’allaitement, les couches lavables, la cuisine saine, entre autres, faisaient partie de mon quotidien. La Naturopathie est avant toute chose un Art de vivre.

o Pourquoi avoir changé de métier ? (si c’est le cas)


La crise des SUBPRIMES en 2008 ... ou peut-être ... est-ce l’arrivée de mon premier enfant durant la fin de cette même année, ou un peu des deux. En attendant, je me suis rendu compte que mes VALEURS n’étaient pas en phase avec ce que « LA BANQUE » me demandait dorénavant d’apporter au quotidien à mon portefeuille de clients. Ne plus avoir « carte blanche » dans un accompagnement de qualité au bénéfice de la quantité fut une véritable crise existentielle. Je n’étais plus alignée entre mon « ETRE » et le « FAIRE ».

o Continuez-vous à vous former aujourd’hui ?


Bien heureusement. C’est essentiel de continuer de se former. Savoir remettre en question ses certitudes, mettre à jour ses connaissances et perfectionner la pratique à travers des outils de prédilection. Les découvertes dans différents axes de Recherches nous permettent d’appréhender de mieux en mieux le « vivant ». Il est alors nécessaire de se former et d’effectuer une veille pour mettre à jour ses connaissances.

o Quelles autres matières vous intéresse ?


Les Neurosciences et la physique quantique amènent une vision de l’être particulièrement intéressante pour comprendre ses systèmes. Ce qui me permet de me parfaire dans ma pratique de l’Hypnose qu’il m’arrive d’intégrer dans mes accompagnements naturopathiques.

Formée par Franck LEDOUX à la phytembriothérapie communément appelée Gemmothérapie, je l’utilise dans ma pratique et l’associe avec les FLEURS du Dr BACH et l’aromathérapie en olfactif pour la gestion des émotions.

o Avez-vous remarqué des évolutions dans le milieu ? Si oui lesquelles ?


Oh oui, j’ai de moins en moins souvent besoin d’expliquer ce qu’est un Naturopathe. Le Grand Public découvre peu à peu qu’il peut être pleinement acteur de sa santé. Il a alors possibilité de bénéficier d’un accompagnement privilégié en amont de son suivi médical conventionné. De plus en plus de personnes m’indique lors de leur prise de RDV qu’elles ont lu un article sur notre pratique dans un magazine ou sur le Net.

o Quel bilan dressez-vous sur l’ensemble du secteur de la naturopathie ?


Ces 10 dernières années, le secteur s’est développé de façon considérable. Les formations fleurissent comme le nombre de cabinets. La Naturopathie est un vaste monde où s’y trouve plusieurs mondes. Bien heureusement, plusieurs acteurs comme l’IFSH, permettent aux personnes désireuses de se former à la pratique à travers un enseignement de qualité. Il est essentiel d’avoir une pratique saine et respectueuse du Vivant.

o Qu’est-ce que l’IFSH a apporté dans votre profession ?


Rejoindre l’IFSH m’a permis de découvrir ce qu’est de transmettre à un groupe de personnes. Depuis mon installation, les conférences me permettaient déjà d’activer cette démarche de partage mais celle-ci restée toutefois limitée. Difficile d’aller en profondeur lorsque le temps imparti est d’une à deux heures. Là, mes interventions s’appuient sur des supports IFSH d’une qualitéexemplaire et permettent aux étudiants de pouvoir accéder à de nombreuses ressources. Des étudiants qui ont fait la démarche de choisir de consacrer un temps certains pour se former. Ce qui est appréciable à bien des niveaux.

o Quels modules enseignez-vous à l’IFSH ?


J’ai l’immense plaisir de pouvoir enseigner l’Iridologie mais intervient également pour le module Gestion du stress et l’Aide à l’installation pour celles et ceux qui souhaitent franchir le pas de la création d’entreprise.

o Depuis combien de temps êtes-vous formatrice ?


Avant mon expérience IFSH, j’étais plutôt accès Educatrice de Santé au sein des accompagnements personnalisés ou à travers des Conférences et Ateliers. Puis l’envie de partager avec des consœurs et confrères s’est fait ressentir. Alors, j’ai franchi le pas après avoir reçu plusieurs personnes désireuses de découvrir la Naturopathie en vue d’une reconversion.

o Depuis combien de temps êtes-vous formatrice à l’IFSH ?


J’ai rejoint l’IFSH début 2020, ce qui fait de moi, une jeune formatrice qui transmets de bien des façons mes expériences et connaissances.

o Quel est votre objectif professionnel sur le long terme ?


C’est la volonté de mieux accueillir les ETRES en devenir qui m’a amené à la Naturopathie. Je souhaiterais développer un accompagnement à la parentalité alliant l’Hypnose à la Naturopathie. C’était d’ailleurs le sujet de mon mémoire présenté au Jury de l’UEMC lors de mon D.U. d’Hypnose Thérapeutique. Sujet que j’aimerai également développer dans un ouvrage un de ces jours. Qui sait ? Mais pour le moment partager en cours et en accompagnement au sein de mon Cabinet est un véritable plaisir. Alors j’apprécie déjà ce qui est.

o Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaiterait devenir naturopathe ou conseiller en nutrition ?


Tout d’abord, d’intégrer avant toute chose la physiologie-anatomie de l’Individu. Ce qui lui permettrait de comprendre le vivant mais aussi qu’il n’existe aucun « régime alimentaire » à la mode. Le mythe du seul régime alimentaire bon pour tous ? Cela n’existe pas lorsque l’on a une approche du terrain biologique. Nous ne sommes pas tous égaux. Une compréhension à acquérir pour lui éviter de sombrer dans ce que j’appelle « l’extrémisme de la Nutrition » visant à une normalisation de l’assiette.

Je lui conseillerais également, si pas déjà le cas, de se faire confiance dans sa pratique en développant son approche. Le socle des connaissances, des outils est bien présent. Cependant, la Naturopathie propose bien des approches, il est nécessaire de ne pas se transformer en touche à tout sans se spécialiser. Le seul mauvais choix est de ne pas faire de choix. Ecouter ses sensibilités et ses thèmes de prédilection est une bonne chose. Alors Let’s Go ?!

o Quel regard portez-vous sur la situation actuelle ?


Il me semble nécessaire de regarder la situation actuelle à travers plusieurs filtres pour comprendre que la Naturopathie a tout lieu de prendre sa place dans la vie de nos contemporains.

En 1982, le rapport français du Conseil Economique et Social insistait sur la nécessité d’une véritable prévention sanitaire. Prévention et Education de la santé devenues une urgence en 2014, d’après les déclarations lors de la 4ème rencontre parlementaire pour le système de santé. Le Naturopathe est également appelé Educateur de Santé.

Depuis une quarantaine d’années, nous assistons à la recrudescence de maladies chroniques et métaboliques dites de civilisation devant lesquelles la médecine moderne reste souvent impuissante. Les patients sont incités à prendre leur part dans la prise en charge de leur maladie et sont appelés à participer à l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. La Naturopathie est une approche préventive.

Les crises sanitaires de ces dernières années ont permis l’émergence d’un nouveau profil de patient. On observe un nombre grandissant de personnes ayant la volonté de ne plus dépendre d’un système médical allopathique, devenant des patients-acteurs. Ce phénomène implique des conséquences en matière de santé publique. Le déremboursement de nombreux médicaments et approches comme l’homéopathie. La Naturopathie est connue des personnes actrices de leur santé.

De mars 2020 à janvier 2021, près de 40,5 millions de tests PCR furent réalisés en France. APRIL International Care estime un test à 54 € pris en charge par la CPAM, facture astronomique qui ne manquera pas d’avoir de lourdes conséquences sur la gestion de notre système de remboursement des soins. Pourtant, en 1992, le rapport Béraud démontrait déjà l’usure de notre système de soin et invitait à réduire le volume des prescriptions et des actes médicaux sans utilité.

Le code de la Santé Publique définit que le maintien en bonne santé de l’individu ne saurait être réservé uniquement au corps médical stricto sensu. Tandis que l’Union Européenne prend en compte les médecines non-conventionnelles pour leur harmonisation confirmant dans de nombreux pays. Alors, pour toutes ces raisons, j’ai l’intime conviction que la Naturopathie a toute sa place dans une approche préventive au sein d’un Hexagone, déjà touchait fortement par la désertification médicale et qui découvre que ses Etablissements de Santé Publique sont également sous tension. 

Carine Cuvillier, Naturopathe, Iridologue, Hypnothérapeute, formatrice IFSH

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L’IFSH est reconnu pour le sérieux et la qualité de ses formations 

ifsh affiliation APNF
 
 

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