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Article - Le microbe n’est rien… Le terrain est tout

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S’il est désormais admis scientifiquement que le système immunitaire diminue en cas de stress, il est également reconnu qu’en cas d’allergies ou de dépressions notre moyen le plus puissant de lutter contre les virus est amoindri par le biais de molécules diverses, comme l’histamine par exemple. Notre état serait donc lié, dans ce cas, à ce qui se passe à l’intérieur de nous et à la fragilité qui en découle. Est-ce que la démonstration que le « méchant virus », ou le « méchant microbe » ne fait pas tout peut s’arrêter là ?

Tombons-nous tous subitement malades lors d’épidémie ?

Sommes-nous égaux face à la prise de poids ?

Réagissons-nous tous de façon identique face aux pollens ? Au stress ? A l’assimilation d’un médicament ? A la digestion d’émotions ou d’un repas ?

Vous avez tous et toutes, sans aucun doute, cette fameuse amie dans votre entourage qui vous encourage à boire un jus de citron le matin « parce que ça aide et ça fait du bien » ? Et bien, que nenni ! Selon la vitalité et la morphologie de la personne, cette action matinale peut être extrêmement délétère et l’emmener vers une frilosité ainsi qu’une fatigue sans commune mesure avec la quantité de boisson magique ingérée.

Vous me l’accorderez sans peine : tous les arbres ne poussent pas sur le même sol. Tous les arbres n’ont pas besoin des mêmes soins. Tous les arbres ne sont pas sujets aux mêmes maladies. Et s’il en était de même pour les humains ? Le terrain d’un individu se créé grâce à différents aspects : ce dont il hérite de ses parents, sa façon d’interagir au monde, ses habitudes alimentaires, les secrets de famille et les non-dits qu’il trimballe, la façon dont se sont déroulé les premiers mois de son existence, sa charge toxinique, l’environnement dans lequel il évolue etc…

Voici une théorie fortement développée en naturopathie où la conviction que chaque conseil et que chaque consultant apparaît comme étant unique est fortement répandue. D’ailleurs, qui oserait mettre en doute que Jane Birkin et Gérard Depardieu seront difficilement atteint des mêmes maux ? Leur fonctionnement physique, psychique et émotionnel semble si éloigné que cela semble inévitable. Aussi, ils réagiront différemment aux conseils donnés… Si bien que ce qui passionnera l’un, enquiquinera l’autre profondément. Nous arrivons sur Terre avec une énergie vitale (Qi pour les chinois) qui diffère considérablement d’un individu à l’autre. Aussi, certains enfants seront économes dès le départ se sentant peu enclin à dépenser le peu de vitalité qu’ils possèdent. D’autres, en revanche, auront à cœur de courir partout, de brûler la chandelle par les deux bouts jusqu’à ce que les batteries flanchent (aux alentours de la quarantaine en générale où la vitalité flamboyante cède sa place à une énergie en dents de scie). D’ailleurs, certains d’entre nous sont en forme dès que le réveil sonne… D’autres, à l’inverse, s’imaginent que la matinée commence à midi, avec une énergie à tout casser en soirée. Peut-on les accompagner ou faire de la prévention indistinctement ?

Hippocrate déjà, Père de la médecine dite « moderne », considérait la maladie comme une altération des humeurs en liens avec différents tempéraments. Bien plus tard, Pasteur (qui donna son nom à la pasteurisation, entre autres) et Koch, furent les premiers à avancer que les bactéries apparaissent sous une forme constante, ne pouvant en changer. Il est alors indiqué cette façon de réagir sous un terme : le monomorphisme : un bacille = une seule et unique maladie. Dans ce cas, la bactérie devient l’ennemi extérieur à combattre. Bien évidemment, il est certain que les antibiotiques, fruits de cette recherche et de cette approche ont sauvé un nombre incalculables de vies dans des situations d’urgence. Toutefois, il est désormais avéré que la surexposition aux antibiotiques, tant sur le plan de l’écosystème intestinal que sur les phénomènes de résistances à ces derniers est néfaste. Cette approche « symptomatique » s’oppose aux microzymas d’Antoine Béchamp, contemporain de Pasteur, médecin, chimiste et pharmacien français. Ce dernier avançait que, dans certaines conditions, les particules des cellules végétales ou animales sont en mesure d’évoluer pour former des bactéries qui continuent à exister après la mort de la bactérie dont elles proviennent. Béchamp était un vrai partisan de l’origine interne des maladies. Pour lui, toute fermentation entraînait une modification sur n’importe quelle matière organique. Il en allait de même pour les maladies et leur développement. Depuis, d’autres chercheurs comme Enderlin puis Louis Claude Vincent viennent étayer cette théorie. 

Louis-Claude Vincent (1906-1988) était ingénieur des travaux d’hygiène publique, spécialiste en hydrologie, entre autres. Entre 1962 et 1974, une grande étude est organisée par ce dernier. Il souhaite mesurer l’impact de la qualité de l’eau sur la mortalité. Il étudie la qualité de l’eau et la mortalité de la population de 57 des plus grandes villes en France. Le résultat est surprenant : Il constate que plus l’eau est minéralisée et traitée artificiellement, plus le taux de mortalité est élevé. 

Sur la base de ses études sur l’eau, Louis-Claude Vincent a appliqué ses recherches à trois paramètres :

  • pH (mesure la quantité d'ions hydrogène H+ -ou protons- dans une solution aqueuse), 
  • rH2 (qui indique, pour un pH donné, l'état d'oxydation ou de réduction d'une solution) 
  • r (résistivité – liée à la charge minérale) 

A l'étude de certains liquides physiologiques : le sang, la salive et l'urine. Il a mesuré ces paramètres sous diverses conditions, tantôt sur des personnes saines, tantôt sur
des personnes atteintes de maladies bien précises, tout en tenant compte de l'âge. Grâce à ces bases de données, il a pu ainsi élaborer un diagramme à trois dimensions: article3024

 

 

Les valeurs de pH et de rH2 se disposent ainsi suivant un plan divisé en quatre quadrants. Chaque quadrant correspond à la croissance et à la multiplication idéale de certains organismes vivants.

Ainsi : 

Le quadrant I est favorable aux algues vertes

Le quadrant II est favorable aux moisissures et champignons

Le quadrant III est favorable aux virus, cancers, bactéries, maladies infectieuses

Le quadrant IV est favorable aux algues brunes et aux infections bactériennes.

De nombreux médecins, notamment dans les pays germanophones, appliquent encore de nos jours les méthodes et les analyses mises au point par des ingénieurs en hydrologie qui permettent de mesurer les courants électromagnétiques de la vie. Et, dans par le biais de ce graphique, il est possible de voir différemment l’explosion de certaines maladies et la disparition d’autres.

 

 

 « Il n’y a pas de maladies, il n’y a que des malades ».

Dans les années 1800 Hahnemann, imminent précurseur de l’homéopathie qui a d’ailleurs laissé sont initiale à certaines dilutions homéopathiques, en a fait la démonstration dans différents ouvrages qui lui ont permis d’individualiser la prise en charge des patients par le biais de ses découvertes sur les diathèses (synonyme de l’état physico-psychico-émotionnel de chaque individu à l’instant T). D’ailleurs… Savez-vous comment sont testés les médicaments homéopathiques ? Ils sont donnés à des personnes en pleine forme et il est alors observé quelles sont les maladies que le cobaye développe… L’homéopathie, bien malmenée en France dernièrement est l’une des approches sensées être en accord avec une approche de terrain et non de symptômes. Dans cette même lignée, le Docteur Schuessler (médecin allemand du 19ème siècle) se lança dans une mise en place thérapeutique par des sels inorganiques. Partant du principe que les sels minéraux constituent la base fonctionnelle de l’organisme au départ de chaque cellule, la thérapie consiste à rééquilibrer cette carence en sels minéraux, non par l’ingestion des sels sous leur forme originelle, mais en les administrant au patient sous une forme diluée. Ces thérapeutiques peu chères, faisant appel à l’intelligence du corps et à la prise en charge globale du consultant sont souvent peu valorisées dans l’Hexagone.

Arrivée quasiment à la conclusion de cet article, je m’autorise à citer le Docteur Besson «  Tant que l’on se trouve dans le domaine des maladies fonctionnelles, c’est-à-dire tant que les tissus n’ont pas été trop sévèrement détruits par le processus pathologique, il est toujours possible est souhaitable d’agir par une méthode thérapeutique non agressive, respectant les fonctions physiologiques de l’organisme. ».

Puis, une dernière petite histoire et sa phrase sans laquelle cet écrit n’aurait pas vu le jour : 

Au moment de sa mort, une légende bien tenace raconte que Pasteur aurait dit « Béchamp avait raison : le microbe n’est rien, le terrain est tout ».

 

Bibliographie et sources : 

  • La médecine des fonctions de Jacques Ménétrier
  • Morphopsychologie : le visage, miroir de la personnalité de Patrice Ras
  • Précis de bioélectronique selon LC Vincent de Raphaël Cannenpasse-Riffard
  • La bioélectronique de Vincent de Roger Castell
  • La théorie du microzyma d’Antoine Béchamp
  • Les 12 Sels minéraux de Schüssler : Une clé pour la santé du corps et de l'âme 
  • de Richard Kellenberger et Friedrich Kopsche
  • Les 12 Sels de Schuessler d’Ilse Karger
Article rédigé par Vanessa Celli, Naturopathe, formatrice, réflexologue plantaire à Colmar

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